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5 janvier 2023
Que prévoit l’Union européenne ?
L’Union Européenne prévoit de faire évoluer très prochainement les règles d’étiquetage des allergènes. Le point par CLEAR.
Pour rappel, à ce jour, 24 substances reconnues comme potentiellement allergisantes pour l’Homme doivent être étiquetées sur la liste des ingrédients des produits cosmétiques au-delà de certains seuils (en fonction du rinçage ou non du produit). Elles étaient 26 au départ, mais 2 d’entre elles ont été interdites récemment (le LILIAL® et le LYRAL®).
Cependant, un nouveau Règlement Européen devant être publié au premier trimestre 2023 va allonger considérablement la liste de ces substances. Celles-ci devraient passer à 81. Les seuils d’étiquetage restant inchangés.
Malgré les demandes répétées de l’industrie, il n’est pas prévu que ces substances puissent être indiquées de façon dématérialisée. Toutefois pour alléger le nombre de substances à étiqueter, certaines pourront être étiquetées sous un même nom commun.
Les délais d’application prévus sont les suivants :
2026 : les produits mis sur le marché devront tenir compte de ces nouvelles substances dans leurs listes d’ingrédients.
2028 : les produits ne respectant pas cette nouvelle règlementation devront être retirés du marché.
Règle n°1 ANTICIPATION
Ce changement représente un défi majeur pour les acteurs de l’industrie.
- D’abord pour les fournisseurs de matières premières (parfumeurs, fournisseurs d’extraits végétaux et d’huiles essentielles) qui devront identifier et quantifier les substances pour fournir la documentation nécessaire.
- Ensuite pour les marques qui devront récupérer ces informations à temps pour modifier leurs étiquetages et gérer les stocks d’emballages.
- Enfin pour les laboratoires de tests chargés de détecter ces allergènes. Tous ne pourront pas absorber les volumes attendus.
Règle N°2 PEDAGOGIE
Il parait nécessaire de sensibiliser le consommateur à ce changement car celui-ci pourrait s’inquiéter de voir la liste d’ingrédients de ses produits préférés s’allonger.
Le message à communiquer est que l’on ne met pas plus d’ingrédients, mais l’on étiquette avec plus de transparence. Le but est d’informer les personnes qui se savent allergiques à certaines substances de pouvoir identifier les produits qu’elles doivent éviter. Pour une transition sereine, cette sensibilisation du consommateur ne devra pas être négligée par les marques.
Au-delà de l’Europe, il n’est pas prévu à date que d’autres pays reprennent cette nouvelle obligation d’étiquetage.
Si cette nouvelle règlementation à venir vous pose question, prenez contact avec nos équipes CLEAR.
